18ème étape : Sabres - Marcenet (Gironde)

Aujourd'hui nos compteurs affichent 150 km. Nous sommes à Marcenais (Gironde) à une vingtaine de kilomètres au nord de Libourne. Nous avons pu y dénicher un gite sympa tenu par un producteur de vin de Bordeaux. Bien sur nous avons commencé par déguster un super rosé à l'apéro !


Ce matin nous avons quitté Sabres à 7 h 45. Il faisait frais. Nous avions un léger vent contraire. Les paysages des Landes étaient calmes et l'ambiance reposante. Nous avons même vu un superbe chevreuil !
Puis, sous un chaud soleil avec un vent toujours contraire et renforcé, ce furent les vignobles de grands renoms : St Emilion, Pomerol ... Hélas la pratique assidue des dégustations n'est pas trop faite pour nous ...


En cours de parcours, Jean-Louis a pu changer ses pédales. Sa machine est donc à nouveau en ordre.


Côté hommes, la forme est toujours au même niveau, c'est à dire excellente.


Demain nous prenons un cap Nord-Ouest pour passer à l'Est de Royan que nous éviterons et nous nous rapprocherons le plus possible de Aigrefeuille en Charente Maritime.


Bonne soirée à vous tous qui êtes si nombreux à nous suivre ! (note de la rédaction : en moyenne 250 à 300 chaque jour !)

17ème étape : Mauléon (Pyrénées atlantiques) - Sabres (Landes)

Depuis 18 h nous sommes à 9 km de Sabres (Landes), petite bourgade située à une quarantaine de kilomètres au sud de Saint Synphorien. C'est là, en pleine nature,  que nous avons trouvé un gite à un prix abordable. Le seul hôtel de Sabres était un trois étoiles à plus de 80 € ! 


Ce matin, à 7 h 30, sous la pluie, nous avons quitté Mauléon .  La première partie du parcours comportant une succession interminable de "Montagnes Russes", nous n'avons pas avancé aussi vite que nous l'aurions souhaité ... 
Puis tout s'est aplani et, aidés par une route sèche, l'allure s'est accélérée malgré un vent contraire (On constate qu'il n'y a pas ici que des vents dominants de S/O ...).


Une pédale du vélo de Jean-Louis a perdu le bouchon d'axe et a du jeu. Il nous faudra règler cela demain en cours de route.


Les hommes sont au top !


Demain jeudi, alors que les prévisions météo semblent bonnes, nous aimerions atteindre Libourne (Gironde) que nous situons à environ 150 km d'ici. Nous serons alors à la latitude de Bordeaux.


A demain soir !

16ème étape : Ste Marie du Campan - Mauléon

Ce soir nous éprouvons une réelle satisfaction ! D'abord d'avoir avalé 110 km avec les difficultés du jour : cols du Soulor, de l'Aubisque et enfin de Marie-Blanque ... puis d'en avoir terminé avec les Pyrénées qui représentent tout de même un gros "morceau". 


Ce matin nous avons pu démarrer à 6 h 50. A 8 h nous franchissions le Soulor ( 1474 m), à 10 h 30 nous étions au sommet de l'Aubisque ( 1709 m). Jusque là nous avions bénéficier d'un temps magnifique. 
Hélas ce fut de courte durée, car dès la descente de l'Aubisque vers Gourette, nous sommes entrés dans la brume, qui s'est rapidement transformée en crachin, puis en averses qui ne nous ont pas quittés jusqu'à Mauléon. 


Heureusement nous avons pu déjeuner dans un bar-restaurant dont la patronne a accepté que nous tirions le repas du sac. Sa fille, mécano dans l'Armée de l'air travaille sur la base de Luxeuil. L'aviation permet aussi de créer des liens ...


Tout continue à bien aller tant sur le plan physique (on se sent de mieux en mieux ...) que du moral (on a la frite !)


Demain, direction les Landes où nous espérons atteindre Sabres ce qui permettra de comptabiliser 140 km. La météo prévoit un temps pluvieux le matin et une amélioration l'après-midi.


Merci pour vos nombreux messages d'encouragements !

15ème étape : Sainte-Marie du Campan - Arrens-Marsous

Nous voilà à Arrens-Marsous, une petite bourgade située sur les pentes du col du Soulor.


Ce matin nous avons quitté notre hôtel à 8  heures. Aussitôt, nous avons attaqué la montée du Tourmalet (2 115 m). L'ascension, que nous avons veillé à faire sans trop forcer, nous a pris 3 h 30. Ainsi à 11 h 30 nous étions au sommet plutôt satisfaits de notre matinée. 


Puis descente vers Bareges, Luz St sauveur, Argeles où la chaleur était écrasante : 37° à l'ombre et 50° au soleil !


Et nous avons commencé à gravir le col du Soulor ( 1474 m) jusqu'à notre hôtel  qui nous avait été indiqué par Samuel Marguet de Vuillecin, actuellement berger d'estive tout près d'ici, que nous avons eu au téléphone dans la journée. Excellent conseil, car il n'y a pas d'autre possibilité d'hébergement dans ce col.


Ce soir, le menu était alléchant : melon, perles de mer, confit de canard et crème brûlée ... le moral ça s'entretient !


Demain nous partirons à 7 h 15 pour terminer le Soulor, puis nous devrons tordre le coup à l'Aubisque (1 709 m) et au col de Marie Blanque, peu élevé (1 035 m) mais très pentu.


Merci encore pour vos messages !

14ème étape : Bagnières de Luchon - Sainte Marie de Campan

D'abord un petit rectificatif suite à une incompréhension apparue lors de l'entretien téléphonique que nous avons eu avec Lucien hier soir : le Tourmalet c'est pour demain matin !


Ce matin à 7 h 30, lestés d'un casse-croûte que nous avait préparé Sylvie, nous avons enfourché nos montures. Au programme de la journée : les cols de Peyresourde (1569 m) puis Aspin (1489 m). Ce qui représente environ 2500 m de dénivelé sur 98 km.


Côté météo, nous devons rouler sous une grosse chaleur qui, vous l'imaginez, ne facilite pas nos efforts.


Demain matin nous attaquerons le Tourmalet, la pièce maîtresse des Pyrénées (2115 m). Nous pensons mettre environ 4 h 30 pour parvenir au sommet qui devrait être atteint vers midi. Les prévisions météo laissent espérer un temps légèrement couvert. Si ça se confirme, nous devrions moins souffrir qu'aujourd'hui.


Le Tourmalet franchi, nous tenterons de passer le col du Soulor (1474 m). ce qui nous permettra d'être au pied de l'Aubisque mardi matin.


C'est difficile, mais la forme est toujours là pour nous deux tant sur le plan physique que mental.


Merci pour vos nombreux messages que Lucien nous a lus.


Note du rédacteur : j'ai ajouté des photos aux messages des jours précédents. Je vous encourage donc à aller les découvrir ...

13ème étape : Ax les Thermes - abords de Bagnères de Luchon

Ce matin, nous ne pensions pas avancer autant. Notre objectif était de passer le col de Portet d'Aspet. Mais la forme est là et les conditions météo favorables aussi. Impossible alors de se laisser aller à musarder.


Nous avons donc franchi 135 km, avec un dénivelé assez musclé ... Ce qui nous permet d'être tout proches de Bagnères de Luchon.


Cet après midi, nous avons eu le grand plaisir de rencontrer Sylvie, nièce toulousaine d'Antoine, qui nous accompagne au restaurant ce soir.


A midi, nous avons terminé le saucisson que Marie-Noëlle nous avait donné à Eyguières en début de semaine. Il était encore nickel !


Lucien nous a donné des nouvelles des amis du Tour de l'Ain qui sont rentrés à Pontarlier ce soir. Bravo à eux et qu'ils profitent bien du couscous de fin de périple  !

12ème étape : Prades - Ax les Thermes

Ce soir au terme d'une étape de 107 km, nous sommes arrivés à Ax les Thermes, petite ville termale des Pyrénées Orientales. Cette journée fut assez  physique, puisque nous avons du escalader 2500 m de dénivelé avec un vent contraire dans l'ascension vers Mont-Louis, puis vers le col de Pailhères (2001 m).

Mais ce midi, nous avons vécu un moment très agréable, puisque comme prévu nous sommes passés à Mont Louis dans l'Hotel où travaille Gérald Pianet, le fils de  Robert, notre président. Sa patronne nous a offert le déjeuner qui nous a ravis. Gérald qui n'était pas de service est resté auprès de nous, ce qui nous a pemis de bavarder...

Hotel où travaille Gérald Pianet

Il manque le noeud  pap. ...

A 13 heures, nous avons du nous arracher à ce moment agréable, pour nous diriger vers Axes les Thermes que nous avons atteint en fin d'après-midi. Nous n'avons rencontré aucune difficulté pour trouver un hotel.

Côté machines, tout va bien. Parfois, Jean-Louis aimerait bien avoir deux dents de plus sur un pignon arrière. Ce qui faciliterait certaines ascensions ...!
Idem pour les hommes qui sont en pleine forme

Demain nous allons continuer d'avancer le plus loin possible. Les grosses difficultés pyrénéennes sont imminentes !

11ème étape :Béziers - Pradee

IL y a des jours plus difficiles que d'autres.


Aujourd'hui pour arriver à Prades, nous avons enroulé 141 km dans les Corbières, enchaînant de multiples bosses "casse-pattes" et surtout en luttant en permanence contre une tramontane puissante et de travers défavorable.


Pourtant une lumière est venue éclairer notre morne horizon du jour :  nos amis Pontissaliens Nadine et Pierre Sire, en vacances à Perpignan sont venus à notre rencontre et nous les avons trouvés à Prades. Leur rencontre nous a fait un grand bien. Merci à eux !

Avec Nadine 

et Pierre

C'est reparti ...

Demain nous visons Mont-Louis dans les Pyrénées Orientales, où nous devrons pointer notre carnet de route et ,cerise sur le gâteau, nous devrions pouvoir saluer le fils à robert Pianet.


Bonne soirée à tous et à demain (sous réseve que Lucien, qui réalise actuellement le tour de l'Ain, aît un accès à internet).

10ème étape ARLES -BEZIERS

En terme de kilomètres parcourus, nous avons bien progressé depuis que nous avons quitté les Alpes. Aujourd'hui nous avons franchi 150 km entre Arles et Béziers.

Ce matin, à Arles, le ciel était couvert. Arrivés à Aigues-Mortes, nous avons rencontré un petit orage qui nous a fait sortir l'imperméable. Puis ça s'est arrangé, le ciel  restant couvert mais sans pluie. De plus le vent s'est montré plutôt favorable.

Dans cette région, notre préoccupation principale est de tirer le meilleur parti possible des conditions plutôt favorables que nous rencontrons et réaliser ainsi de longues étapes; Actuellement ça fonctionne bien !

Demain, nous traverserons les Corbières pour nous rapprocher des Pyrénées orientales.

Vendredi nous espérons pouvoir saluer le fils à Robert Pianet qui réside à Saint-Louis. Mais nous n'en sommes pas encore là !

Nous saluons nos amis cyclos pontissaliens qui réalisent actuellement le Tour de l'Ain en 6 jours et qui, ce soir, font étape à Villars les Dombes.

9éme étape : Aups - Arles

Nous voici arrivés à Arles sur le delta du Rhône. La Camargue et son ambiance si agréable est là. mais nous ne pourrons en profiter ... ce sera peut-être pour plus tard.


Ce matin nous avons quitté Aups avec deux objectifs en tête : faire une petite halte à Eyguières, tout près de Salons de Provence, pour dire une petit bonjour à Marie-Noëlle Courtot qui passe quelques jours chez son fils Sylvain, puis avancer le plus possible.


A 15 h nous arrivions à Eyguières où Marie-Noëlle nous attendait avec son petit fils Adam. Nous avons pu nous y désaltérer et déguster une patisserie. Marie-Noëlle nous avait également préparé notre dîner de demain, ce qui nous libère de faire les courses.

Chez Sylvain à Eyguières

Puis vers 16 heures, nous avons repris nos vélos sous une chaleur écrasante, mais sans vent, ce qui est une chance dans cette région où le Mistral peut souffler très fort !


Vers 19 heures, après 157 km, nous sommes arrivés à Arles où nous avons déniché un hôtel pour passer la nuit.


A l'heure où Lucien nous a appelés, nous n'avions pas encore eu le temps d'analyser la carte pour fixer notre point de chute de demain. Nous ferons le maximum ...


Tout va toujours pour le mieux.

Antoine en mémoire de Janick

Janick, tu as fini ton combat contre la maladie le jour de la fête des pères.
Moi, je poursuis le mien en pédalant dans les montagnes des Pyrénées et je te dédie ce tour de France.
J'adresse toutes mes condoléances à Sylviane et à ses enfants.
Antoine

8ème étape : Vens - Aups

Ce soir, après 135 km parcourus depuis Vens et 2000 m de dénivelé, nous avons atteint Aups où nous allons passer la nuit.

Un vent contraire nous a ralenti sur le début du parcours. Puis sa puissance s'est atténuée. Tout au long, nous avons franchi des montagnes russes "casse-pattes " qui ont pénalisé notre progression.

En cours de journée, nous avons du subir les agressions verbales d'un chauffeur de poids lourd qui n'appréciait visiblement pas que nous lui fassions perdre quelques secondes lors d'un passage d'un tunnel d'une vingtaine de mètres.

Notre flegme en a eu raison et nous en avons bien ri ensuite !

Antoine, même s'il ne le montre pas, est affecté par le décès de Janick, un ami pontissalien intime de 59 ans qui s'est incliné hier devant les agressions d'une "longue maladie".

Demain nous devrions atteindre la région d'Eyguières (120 km), tout près de Salons de Provence où nous pensons pouvoir saluer Marie-Noëlle l'épouse de Lucien qui est actuellement chez son fils Sylvain.

7ème étape : Col de Turini - Vence

En fait hier soir nous n’avons pu atteindre Peïra-Cava car  nous avions sous-estimé la longueur du col de Turini ( 1100 m de dénivelé). Nous avons donc passé la nuit dans un hôtel situé sur les pentes du col.

Ce soir après avoir parcouru 108 km avec une superbe météo, nous voici à Vence.

Les grosses difficultés alpestres sont derrière nous. Finalement ça s’est bien passé. Certes, nous avons été contraints de revoir un peu nos ambitions, particulièrement en début de semaine, mais cela ne devrait pas modifier significativement notre plan de marche.

Ce matin, Jean-Louis a crevé 2 fois. La première avec un silex et la seconde pour cause de rustine mal collée. Résolution prise : on utilisera uniquement des chambres neuves !

Le problème oculaire de Jean-Louis est totalement résolu. Tant physiquement que moralement c’est la pleine forme pour nous deux !

Demain nous chercherons à atteindre Châteaudouble, voire Draguignan (Var) soit environ 110 km.

6ème étape : Jausiers - Peira-Cava (Alpes Maritimes)

A 18 heures, lorsque Lucien nous a appelés pour faire le point quotidien, il nous restait à franchir le col de Turini, soit une bonne vingtaine de kilomètres avant de rejoindre Peira-Cava.


C'est là que nous dormirons à l’hôtel qui, l'an dernier, avait hébergé nos trois compères Yves - Jean-Louis et Robert.


Ce matin, l'ascension du col de la Bonnette s'est révélée assez désagréable. Il tombait une pluie glaciale fouettée par un vent tenace.


Ce soir nous aurons déjà parcouru 650 km depuis notre départ. On avance, on avance, ça c'est une évidence !


Demain nous espérons passer le Col de Vence.

5ème étape : Izoard - Jausiers (Alpes de Haute Provence)

Nous voilà, comme prévu, arrivés à Jausiers (Alpes de Haute Provence).

Ce matin en partant du refuge Napoléon, à deux kilomètres du sommet de l’Izoard, nous pensions pouvoir faire tamponner notre carnet de route à l’auberge située au sommet. Hélas le patron ne devant pas être un matinal, l’établissement était fermé. Jean-Louis a donc décroché sa remorque qu’il a laissée en surveillance à Antoine, avant de redescendre au refuge Napoléon, où nous avons passé la nuit, pour effectuer la formalité !

Descente du col sans souci, puis ascension du col de Vars (2105 m) sans problèmes particuliers , hormis le fait que nous l’avons réalisée sous la pluie.

A 15 heures nous arrivions à Jausiers. Nous avons profité de notre avance pour passer chez un vélociste et faire une petite visite de nos montures. Ce commerçant fort sympa nous a indiqué un hôtel qui correspond parfaitement à ce que nous recherchions.

Demain, nous franchirons le col de La Bonette et si possible celui de Turini. Tout dépendra de la météo.

Lucien nous a lu la plupart des messages d’encouragements que vous êtes nombreux à nous laisser. C’est vraiment sympa de votre part. Merci à tous et à demain !

4ème étape : Valloire - Izoard (Refuge Napoléon)

Pour visualiser le parcours cliquez ici


Nous voici au refuge Napoléon à 2 km du sommet de l'Izoard. 

Ce matin, à la fraîche, nous avons tordu le cou au Galibier ! L’ascension s’est bien passée à un rythme de cyclos chargés comme des mulets…

Après un arrêt au Lautaret pour récolter un tampon sur notre carnet de route, nous sommes descendus à Monestier où nous avons pris notre casse-croûte.

Puis nous avons attaqué un plat de résistance, l’Izoard. La longue ascension s’est également bien déroulée. Mais à 2 kilomètres du sommet, un orage qui menaçait depuis un moment s’est abattu sur nous en nous déversant sa pluie glaciale.

Il était temps de penser à se loger et c’est ainsi que nous nous sommes retrouvés au Refuge Napoléon où nous bénéficions d’un accueil chaleureux et réconfortant. Nous vous recommandons cet établissement. C’est d’ailleurs grâce à cela que nous avons pu faire passer quelques photos à Lucien.

Demain nous visons la montée du col de Vars puis nous ferons étape à Jausiers.
Pour visualiser le parcours cliquez ici

L’œil de Jean-Louis va de mieux en mieux grâce au traitement du pharmacien : encore un peu rouge, mais plus de douleurs.

Les vélos tiennent le coup. Antoine se régale avec la monture que lui à si gentiment prêtée Jean-Louis Michaud.

Bonne nuit les amis !

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3ème étape : La Léchère (Savoie) - Valloire (Hautes Alpes)

Pour visualiser l'étape, cliquez ici


Une nouvelle fois nous avons du modérer nos ambitions et nous arrêter ce soir à Valloire juste après avoir franchi le col du télégraphe. 


Ce matin, l'ascension du col de la Madeleine s'est bien passée mais à un rythme auquel nous n'étions pas encore habitués. Nous commençons à réaliser qu'il faut tenir compte des bagages ... La montagne nous apprivoise !


Ce midi, à Saint Jean de Maurienne, nous avons pu déguster un gros plat de spaghettis chez une nièce à Antoine. 


L'oeil de Jean-Louis va mieux grâce à des applications de collyre prescrites hier par un pharmacien  (le médecin n'a pas voulu trouver le temps d'une consultation).


Demain nous partirons donc de Valloire pour gravir immédiatement le Galibier. Puis nous tenterons de passer l'Izoard. Mais peut-être serons nous contraints, comme aujourd'hui, de réduire nos ambitions. Si tel est le cas, nous devrions pouvoir trouver un hébergement sur les pentes du col.


Le moral reste au beau fixe pour tous les deux !

2ème étape : St Julien en Genevois - La Léchère

Aujourd’hui nous avions projeté de rallier SAINT JULIEN EN GENEVOIS à LA CHAMBRE soit 171 km et 3500 m de dénivelé positif.

Mais nous avions vu un peu trop grand … arrivés à 17 heures à « LA LECHERE » nous avions déjà parcouru 135 km et grimpé 2000 m. Il n’aurait donc pas été raisonnable de gravir la Madeleine.

Cette nuit nous dormirons donc à LA LECHERE.

Jean-Louis a un léger souci à un œil : un petit corps étranger se manifeste sous une paupière depuis hier soir. Il profite de son arrêt prématuré pour consulter un médecin. Ce n’est pas grave, mais gênant …

Malgré ces deux petits contretemps le moral est au beau fixe.

Demain objectif BRIANÇON  en franchissant La Madeleine à la fraîche, puis le Télégraphe et le Galibier. Un joli programme ! Espérons tout de même qu’il ne fasse pas trop chaud …

1ére étape Pontarlier - St Julien en Genevois

Dès 7 h 45, sous un ciel menaçant, notre famille et de nombreux amis en particulier du Club Cyclotourisme, de la Chorale  "Le Coeur du Haut Doubs", de l'Aéro-Club avaient fait l'effort de se lever tôt et nous attendaient devant la Poste de Pontarlier pour nous souhaiter un bon voyage et nous encourager. Merci à eux !

Une quinzaine de cyclos étaient venus avec leur vélo pour nous accompagner sur les premiers kilomètres de cette étape. Six d'entre eux (Robert Pianet, Armand Rota, Bernard Simon, Claude Laithier et Jean-Louis Michaud sont venus jusqu'aux Rousses à 75 km de Pontarlier. Ce qui, avec le retour, leur a fait une étape de 150 km ! Là, aux Rousses, nous avons déjeuné ensemble en compagnie de Jacqueline et de la petite Juliette. Puis à 13 heures, après avoir salué ce petit monde si chaleureux, avec un petit pincement au coeur, nous sommes partis vers notre destin ...

Entre temps le beau temps nous avait rejoint et c'est sous un beau soleil que nous nous sommes dirigés vers Saint Julien-en-Genevois que nous avons atteint vers 18 heures, sans avoir rencontré de problème particulier. Ce soir au terme de cette première étape, nous logeons au Formule 1 du coin. La nuit devrait être réparatrice et sereine. C'est parti et bien parti ! Nous sommes heureux ...

Au programme de demain : départ à 7 heures pour  "La Chambre" 

Pour visionner toutes les photos du 1er jour cliquez sur ce lien